Canapé Boa, Humberto et Fernando Campana, Edra.
Le canapé Boa dessiné par les frères Campana en 2002 pour l’éditeur italien Edra peut accueillir jusqu’à 4 personnes. Composé d’un long tube de velours tressé, sans structure dure, le Boa ressemble à un nid ou une vague où se lover et se relaxer. En effet le modèle rembourré de plumes d’oie et de particules de mousse polyuréthane est très confortable, on peut s’y étendre, s’y asseoir et même se glisser entre les tresses. Il est ici disponible dans sa version la plus intéressante celle recouverte du velours irisé de bleu profond à violet-rose. Totalement dans la tendance actuelle du retour au style disco et de l’ultraviolet, en force cette année à la Design Week de Milan et à Design Miami Basel, notamment avec Disco Gufram.
Sa valeur à neuf est de environ 18’000 à 20’000 CHF, il est ici disponible au prix exceptionnel de 5’900 CHF. L’exemplaire est en très bon état général avec quelques petites traces d’utilisation visibles sur les photos.
L’offre spéciale est disponible exclusivement sur www.kissthedesign.ch.
Fernando et Humberto Campana comptent parmi les plus importants représentants du design brésilien contemporain. En 1998 ils étaient les premiers designers brésiliens à bénéficier d’une exposition personnelle au MoMA de New York. Leur style est inventif et plein de fantaisie. Les frères Campana sont également connus pour leurs préoccupations éthiques et durables notamment par une utilisation inventive du recyclage de matériaux dits pauvres (par exemple le fauteuil Favela).
Fernando et Humberto Campana collaborent avec des marques telles que Edra, Alessi ou Cappellini ainsi qu’avec des galeries de design.
« les deux frères restituent un univers sauvage, presque primitif, à l’instar du terrain de jeu de leur enfance, dans une ferme à 250 kilomètres de Sao Paulo. C’est là, à l’orée de forêts peuplées de singes, de toucans et de boas, que leurs grands-parents avaient émigré d’Italie pour planter du café. » Véronique Lorelle, « Le « design povera » des frères Campana », Le Monde, 20.04.2016.